Qui sommes-nous ?
Chrétiens Unis pour la Terre (CUT) est né du désir conjugué de plusieurs chrétiens déjà engagés en écologie d’unir leurs forces, d’interpeller et d’essaimer.
Des questions fondatrices
Face à la crise écologique, quelle est notre responsabilité de Chrétiens ?
Comment trouver dans notre foi des réponses appropriées aux défis inédits de notre temps ?
Comment mettre en œuvre ces réponses individuellement et collectivement ?
Interpellés au plus profond par ces questions, nous avons la conviction de plus en plus forte que notre foi est une précieuse ressource dans laquelle nous pouvons puiser pour répondre aux défis écologiques de notre temps.
Nos objectifs
- Œuvrer au respect et à la sauvegarde de la création
- Diffuser des idées et des outils de connaissance largement auprès des chrétiens
- Proposer des campagnes d’interpellation pour une prise de conscience écologique
- Tisser des liens et rassembler les efforts d’organisations et de personnes déjà mobilisées, pour devenir force d’inspiration dans notre société
Notre équipe
A genoux, de gauche à droite : Priscille et Christine. Au dernier rang, 2ème : Gilbert, 3ème : Laura. Au milieu, avec la chouette : Damien.
Chrétiens Unis pour la Terre (CUT) est né en 2012, dans l’esprit et la continuité d’une série de colloques autour de foi et écologie, de la rencontre de trois personnes déjà engagées sur ces sujets :
Laura Morosini (juriste de l’environnement),
Christine Kristof (éco-journaliste)
et Damien Gangloff (fondateur de CORE, Christian ORganisation for Ecology).
L’association a été fondée avec Priscille de Poncins (…) et Gilbert Landais (animateur d’un groupe “foi et écologie” dans le diocèse de Rennes) qui rapidement les ont rejoints.
Entre contemplation et action
Contemplatifs dans l’action, nous souhaitons non seulement nous ancrer dans la prière, l’émerveillement devant la création, le jeûne et le silence, mais également transmettre les réflexions chrétiennes sur l’écologie et prendre part aux enjeux du monde contemporain. Nous souhaitons être porteurs d’espérance. Nous élaborons une charte œcuménique qui reflète cet esprit de partage, de non-violence, de relation avec la nature, de dialogue et de vigilance à l’égard du système technicien. Nous nous engageons à travers nos modes de vie et nous participons à des actions militantes collectives pour la sauvegarde de la création.
« Quand foi et écologie se rejoignent »
Ce slogan de notre mouvement résume notre principale conviction :
en ces temps où l’humanité est confrontée à des enjeux inédits et majeurs,
où la viabilité même de la Terre, notre Maison commune, est mise en cause,
un lien historique se noue entre foi et écologie.
En même temps que notre vie matérielle, personnelle et collective,
c’est notre vie spirituelle qui est sollicitée.
A la fois, notre foi chrétienne nous exhorte à nous préoccuper d’écologie. Car comment pourrait-on prétendre aimer Dieu sans prendre soin de sa Création ? Comment pourrait-on dire que nous aimons notre prochain si nous ruinons ses conditions de vie ?
Cette citation de la 1ère lettre de Jean « Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur » (1 Jn 4,20) peut aisément, dans le contexte actuel, être complétée comme ceci : « Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et même j’aime mon frère, et qu’il haïsse la Création, c’est un menteur ».
A la fois, la nature et les enjeux écologiques nous portent vers la foi. Alors que la Création de Dieu est menacée, nous reprenons pleinement conscience de ce qu’elle nous nourrit et nous parle de Lui, de Sa bonté pour nous et pour toutes les créatures. Et nous reconnaissons dans la spiritualité, et tout spécialement dans la foi chrétienne, une impérieuse nécessité pour faire face à la situation qui se présente à nous.
« Les humains ne sont pas bien armés pour répondre aux défis environnementaux », nous apprennent les spécialistes des neurosciences, car leur cerveau fonctionne sur le principe de la récompense immédiate et donc ne permet pas de prendre en compte les moyen et long termes. Mais, dire cela c’est oublier une dimension essentielle de la nature humaine : son aspiration à la transcendance et à la spiritualité. Et c’est reconnaître précisément notre besoin vital de prendre de la hauteur par la foi, notre seule planche de salut. « Sans moi vous ne pouvez rien faire » nous dit Jésus. Aujourd’hui, nous en faisons l’éclatante expérience.
Quelles sont nos spécificités ?
Cette question des spécificités de CUT a été posée très précisément lors de la dernière Assemblée Générale de l’association (en décembre 2021) afin de situer celle-ci dans le panorama des différentes initiatives écolo-chrétiennes. Voici les idées fortes qu’ont exprimé les participants :
- Une initiative unique en tant que mouvement chrétien, œcuménique spécialement dédié à l’écologie, et en complète indépendance.
- Un relais entre associations et diverses initiatives chrétiennes, nationales et internationales, notamment Eglise verte et le Mouvement Laudato Si’.
- Une passerelle entre les Eglises et le monde, un lien essentiel avec les milieux écolos.
- Un creuset de créativité, animé par une certaine radicalité, précurseur dans les démarches proposées.
- Un repère pour d’autres associations ou diverses entités qui s’appuie sur une expérience d’une 10aine d’années. D’où un certain poids au sein de l’Eglise dans la mobilisation environnementale.
- Un organe de communication, spécialement grâce à la lettre mensuelle Maison commune qui, en ce sens, joue un rôle fort utile…
- Un aiguillon des Eglises. Un “poil à gratter prophétique”. CUT peut mieux jouer ce rôle d’interpellation que des structures plus institutionnelles. Avec CUT, on a une démarche plus militante, une parole plus libre. Cela donne à notre association plus de souplesse et de réactivité qu’aux grandes organisations chrétiennes. Cela permet de les stimuler comme pour les marches ou des tribunes.
Cette belle description de la mission de CUT dessinée par ses adhérents est une véritable feuille de route qui nous conforte dans notre engagement et nous enjoint à nous améliorer et à nous renforcer pour mieux jouer notre rôle.
