Un mois important va commencer (du 1er septembre au 4 octobre), celui où l’on célèbre la création.
Depuis 4 ans déjà, CUT promeut ce « Temps pour la création », décidé en 2007 sur le plan œcuménique dans toute l’Europe. L’an dernier cette proposition est devenue mondiale et le pape François y a clairement appelé. Cette année, une belle vidéo du pape nous y invite, appelant à « briser l’esclavage de la consommation ». Diffusons-là largement !
En France, une dynamique œcuménique pour ce Temps de la création s’est poursuivie, dans le sillage de la COP21. Coté catholique, le site de la Conférence des évêques de France propose des idées et recense des initiatives.
CUT continue à porter sa contribution spécifique. Cette année nous proposons de réaliser un outil très concret : des globes lumineux symbolisant cette période, qui peuvent faire l’objet d’un atelier avec des enfants et/ou des adultes et surtout de symboliser ce temps dans nos lieux de prière et/ou de vie.
Nous interviendrons aussi pour aider les communautés à animer ce temps. N’hésitez pas à nous solliciter : chretiensunispourlaterre[arobase]gmail.com
Si vous prévoyez une action, n’oubliez pas de nous envoyer des infos (petit récit, photo, affiche…), nous nous en ferons écho dans la newsletter. Vous pouvez aussi vous enregistrer sur le site international dédié au temps pour la création : le formulaire est ici, vous y trouverez en outre de précieux outils…à condition, pour l’instant, de lire l’anglais…
Enfin, comme convenu à l’AG de juin, la nouvelle équipe d’animation de CUT se retrouvera ensemble pour célébrer le temps pour la création et réfléchir à notre avenir du 2 au 4 septembre à Penboc’h, dans le Morbihan. Merci de prier pour nous ! Si vous êtes dans le coin, n’hésitez pas à nous contacter pour la célébration et le pique-nique de dimanche.
Petites ou grandes, cette année nous avons un mois pour prier et agir ! Bon temps de la création !
02 09 2016-
Bonjour, j’aimerais SVP attirer votre attention qu’il est urgent de trouver un moyen de faire mieux connaître le monde des paysans qui est entrain de disparaître. L’Eglise Catholique peut être un RESEAU pour mieux relier ce monde du SILENCE vécu au quotidien pour survivre – levés à 5h du matin, couché à 23,h, 24 h sur 24 et chaque jour que Dieu fait – à celui SOUS LES PROJECTEURS des plus nantis de la ville. Il y a un énorme fossé qui ne cesse de se creuser et ce serait bien que nous chrétiens allions plus sur le terrain.
Chaque année où je vais en vacances dans une petite vallée du centre de la France, j’apprends le suicide d’un fils, d’un père, la dépression d’un jeune et d’un moins jeune (on se lève pour perdre de l’argent !) à cause des conditions infernales. Faites dire qu’un litre de lait leur est acheté 0,15 € le litre alors qu’en supermarché vous l’acheter 1 €. et arrêter de parler en tonnes…. à la TV et la radio….. Qui continue à s’en mettre plein les poches : les prédateurs comme les chaines de distribution internationales ?
Nous avons une grande responsabilité à dire ce que font ces gens, d’où ils viennent : ils sont notre PATRIMOINE CHRETIEN. Je lance un cri d’alarme….. et je vous dis quelque chose : ce sont les réfugiés d’Orient qui vont nous aider à faire revivre ce monde là. récemment une cave viticole du sud a embauché un réfugié syrien qui s’y connaissait en vin…. et bien cette personne elle sait ce qu’est la culture paysanne de notre beau pays et ce sera elle-même et ses enfants, même s’il est musulman – qui vont défendre notre ART de vivre « à la Française »…. parce qu’il sait apprécier la vie en Europe alors qu’il a vécu la guerre ailleurs.
Un réseau ville-campagne, voire un parrainage de personnes à personnes pourrait être lancé ne serait-ce que pour mieux se connaitre et s’ECOUTER, cela est facile et notre grande maison CATHOLIQUE FRANCAISE doit se lancer d’une manière u r g e n t e, parce que les bavardages, les blabla ça ne sert à qu’à faire du vent. Passons à l’action.
LES AGRICULTEURS SONT LES GENS LES PLUS RESPONSABLES DE LA TERRE CAR ILS TRAVAILLENT AVEC LE VIVANT. LEUR MAITRE C EST LA T E R R E LES SAISONS LES PLANTES LES A N I MAUX. Réfléchissons à cela nous les citadins qui avons perdu le contact avec la NATURE…..!
ET ON DISAIT DEJA EN 2001
En octobre 2001, la Mission de France signe avec d’autres mouvements d’Eglise engagés dans le milieu rural un document mettant en évidence le malaise du monde agricole. En voici l’introduction. Le texte complet est disponible sur simple demande.
Face aux crises agricoles,
Des chrétiens interrogent la société
Face aux crises qui secouent régulièrement le monde agricole, des chrétiens prennent l’initiative de formuler leurs questions sur la situation de l’agriculture, en France, en Europe et dans le monde. Cette prise de parole s’appuie sur de nombreuses expressions d’agriculteurs touchés par les crises de « la vache folle » et de la fièvre aphteuse depuis un an, et rejoints par des réseaux de l’Eglise catholique en milieu rural. C’est d’abord le désarroi des victimes de la crise qui inspire cette démarche. Mais au-delà de la nécessité d’écouter et de comprendre les appels d’un secteur socioprofessionnel en difficulté, ce texte veut encourager chacun à agir, individuellement et collectivement, pour faire réellement évoluer les pratiques de production, d’échange et de consommation des produits issus de l’agriculture.
– Entendre l’épreuve des agriculteurs et l’interrogation de l’agriculture mondiale.
– Comprendre qu’il y a des enjeux vitaux pour nos sociétés : l’alimentation de tous et l’aménagement équilibré des territoires.
– Proposer une évolution de la situation agricole actuelle, en soutenant des actions alternatives et en formulant des options politiques cohérentes avec nos convictions chrétiennes.
ET ENCORE A LA TELE EN 2016
……..UN MINISTRE QUI NE SOUTIENT PAS LES PRODUCTEURS …..
Soixante-dix ans d’agriculture industrielle intensive ont épuisé les sols français. Les rendements baissent et les bonnes terres réduisent comme peau de chagrin. Produits chimiques à gogo et labours agressifs les font disparaître hectare après hectare. Et si la France, vieux pays agricole, se couvrait de champs devenus infertiles dans le prochain quart de siècle ?
La valeur nutritionnelle des fruits, légumes et céréales diminue au fil des traitements à répétition qui leur sont infligés au nom de la productivité et de la rentabilité. Et si la culture paysanne et les pouvoirs publics, contre l’avis de puissants lobbies, changeaient en profondeur pour mettre un terme à ce désastre agricole, sanitaire et environnemental ? Certains pionniers sont déjà au travail pour inverser la tendance.
Le choix de l’agro-écologie
Le magazine « 13h15 le dimanche » (Facebook, Twitter, #13h15) diffusé surFrance 2 a rencontré les « médecins des sols » Claude et Lydia Bourguignon. Ces biologistes affirment que « l’agriculture conventionnelle est un massacre pour les sols… Elle anéantit leur fertilité ». Ils trouvent des remèdes pour soigner les terres exsangues. Jean-Christophe Bady, « repenti » de l’agriculture intensive, n’utilise ni engrais ni pesticides pour des raisons de santé et fait le choix de l’agro-écologie… sans recevoir d’aide de l’Etat.
Emmanuelle Chartoire, Clément Montfort, David Geoffrion et Mathieu Houel ont suivi le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, pour qui le modèle agro-écologique n’a que des avantages : plus sain, moins cher, durable et même plus productif ! Le maraîcher normand Charles-Hervé Gruyer exploite depuis une dizaine d’années une ferme agro-écologique de pointe, au rendement dix fois supérieur à celui d’un maraîcher classique. Les pionniers du changement sont déjà à l’œuvre, aux petits soins du bien commun des hommes, la Terre.